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Energie | A quelle sauce allons-nous être mangés cet hiver ?

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Sauce piquante ou aigre douce ? Autant l’échelle de Scoville nous donne des repères fiables sur l’intensité des effets procurés par l’ingestion de piments, autant la grille du marché de l’énergie est plus compliquée à interpréter et les effets difficiles à anticiper ! Alors, tout comme le meilleur moyen de ne pas subir l’incendie oral est d’éviter les épices explosives, modérer ses consommations d’énergie reste le moyen le plus sûr de ne pas se brûler les ailes.

L’analyse du marché des énergies devient véritablement chirurgicale et soumise à des aléas de plus en plus imprévisibles (climatiques, géopolitiques, etc). Aussi, réduire ses consommations énergétiques est non seulement une urgence environnementale reconnue et bien évidemment un atout pour le portefeuille, mais c’est aussi bon pour le moral… En effet, plus nous réduisons notre dépendance à un facteur non maîtrisable et totalement volatile, plus nous gagnons en sérénité.

La priorité reste donc plus que jamais de prendre conscience de sa dépendance énergétique et d’en identifier les points critiques. Pour cela, une entrée : éplucher ses factures et repérer ses excès de consommation. Par « excès », entendons une surconsommation par rapport à une situation de référence. Par exemple la consommation électrique de référence en élevage laitier est de 50 à 100 kWh/1000L produits selon les équipements du bloc traite, ou encore en système naisseur engraisseur de 950 kWh/truie présente. Des outils de suivi sont désormais plus faciles d’accès pour les consommateurs : compteurs, enregistreurs de flux, mise à disposition de courbes de charge, etc. Autant d’outils qui permettent d’alimenter la réflexion de la sobriété.

Une fois les besoins énergétiques ajustés, la question de l’autonomie se pose pour couvrir tout ou partie de ses besoins ; ce grâce à des ressources disponibles et renouvelables, et dont l’utilisation remplacera la consommation d’énergies fossiles ou fissile (nucléaire) à fort impact environnemental et économique. Cette étape consiste donc en une exploration du potentiel de l’exploitation à valoriser les ressources énergétiques dont elle dispose (biomasse, solaire, éolien, etc) et leur capacité à couvrir les besoins de celle-ci.

C’est à cet exercice d’analyse et à l’accompagnement vers la sobriété énergétique des exploitations agricoles que travaillent les conseillers de l’équipe Energie de la Chambre d’agriculture des Pays de la Loire avec notamment son service ECONOM’WATT. Contactez-les au 02 53 56 60 12.