Journée litière animale : bois déchiqueté, une alternative pour plus d'autonomie (72)

Les années sèches amènent les éleveurs à envisager de nouvelles solutions, pour faire face à l’augmentation des coûts d’achat de la paille, et à se questionner sur les modes de mise en œuvre, le confort pour les animaux, les risques sanitaires, la ressource nécessaire en bois, le coût… Enjeu :  réduire les achats de paille et autoproduire sa propre litière bois déchiqueté.

Une demi-journée technique le 16 janvier 2020

Une demi-journée technique sera proposée le 16 janvier 2020 de 9 h 45 à 12 h 30 à Coulans-sur-Gée au siège des Fermiers de Loué, pour présenter une technique d’autoproduction de litière bois déchiqueté, qui a désormais fait ses preuves. Cette journée sera organisée en partenariat par le CIVAM, l’UDCUMA et la Chambre d’agriculture.

Des intervenants expérimentés

Etienne BOURGY, Conseiller à la Chambre d’agriculture de la Nièvre témoignera de son expérience en Région Bourgogne Franche Comté. Il présentera son retour d’expérience d’une dizaine d’années de mise en œuvre auprès des éleveurs essentiellement en bovins allaitants.

Cette intervention sera suivie par le témoignage de trois agriculteurs sarthois mettant en œuvre du paillage bois déchiqueté dans leur élevage : vaches laitières, porcs et vaches allaitantes.

Une étude comparative des coûts de production et d’achat

La matinée s’achèvera par la présentation des coûts d’exploitation d’un chantier bois en Sarthe par l’Union Départementale des CUMA et le CIVAM, tous deux relais bois énergie du département.

Quelques éléments de mise en œuvre

La litière bois déchiqueté nécessite d’anticiper ses besoins une année à l’avance : suite à un chantier bois hivernal, le bois est déchiqueté au printemps et séché en tas sous abri ou sous bâche transpirante pendant 4 à 6 mois. Le bois issu des haies bocagères est parfaitement adapté à cette utilisation, de même que celui de chantiers d’opportunités (têtes de peupliers, bosquets…). Il est indispensable de disposer d’un bois suffisamment sec (75 % de MS) pour bénéficier d’un bon pouvoir absorbant et éviter les risques sanitaires. Plusieurs techniques peuvent être mise en œuvre pour diminuer l’utilisation de paille ou totalement s’en passer. Cette utilisation contribue à valoriser et gérer votre patrimoine bocager.

Renseignements :

• Udcuma - Jean-François VIOT - Tél. 02 43 23 77 37
• Civam 72 - Yannick BEAUJARD - Tél. : 02 43 14 23 07
• Chambre d’agriculture Pays de la Loire - Pauline GAUTIER - Tél. 02 43 29 24 04